Préparer sa succession : les 5 erreurs qui coûtent cher

Lors de la préparation de leur succession, beaucoup commettent des erreurs. Ces dernières se traduisent par des impôts plus lourds à payer pour les héritiers, des conflits familiaux ou une protection insuffisante du conjoint. Il existe cinq fautes fréquentes que l’on peut éviter grâce à un accompagnement professionnel à Brest et Morlaix.

Erreur n°1 : Penser que « tout ira naturellement à la famille »

C’est une erreur de penser que la succession se règle d’elle-même. En effet, la loi française ne répartit pas toujours les biens selon vos souhaits. En l’absence de testament, les héritiers légaux sont désignés par ordre de priorité : enfants, conjoint, puis parents et collatéraux. Ce cadre légal est complexe à mettre en place au sein des familles recomposées, où un enfant d’un premier mariage peut se retrouver copropriétaire d’un bien avec le conjoint actuel. Ces situations génèrent souvent des conflits.

Comment éviter cette erreur ?

Un testament bien rédigé permet de préciser et détailler vos intentions et d’éviter les litiges après votre décès. Rédigez ce testament. Dans l’idéal, préparez toujours votre succession avec les conseils et l’accompagnement d’un professionnel à Brest et Morlaix. Notez que dans certains cas, une donation entre époux ou une adoption simple peut renforcer la cohésion familiale. Pour choisir la formule la plus appropriée, il est recommandé de se rapprocher d’un professionnel de la succession comme le cabinet Entreprise et famille Patrimoine.

Erreur n°2 : Attendre trop longtemps pour transmettre

Lorsque vous reportez les décisions successorales, vous vous exposez à deux risques majeurs : la survenue d’un accident avant d’avoir terminé d’organiser la transmission, et la perte d’avantages fiscaux à cause du temps. Les abattements fiscaux se renouvellent tous les quinze ans, mais encore faut-il les utiliser à temps. Au fur et à mesure que vous tardez, la base imposable augmente, ce qui peut entraîner l’augmentation progressive des droits de succession à payer par les héritiers.

La bonne stratégie : anticiper tôt permet de diviser l’impôt

L’anticipation permet d’étaler les donations dans le temps et de profiter plusieurs fois des abattements. La donation-partage, par exemple, fixe la valeur des biens au jour de l’acte et limite les déséquilibres entre enfants. En vous y prenant suffisamment tôt, vous réduisez les risques fiscaux futurs. Un conseiller en patrimoine pourra vous aider à élaborer un calendrier qui tient compte de votre situation.

Erreur n°3 : Sous-estimer la valeur des biens immobiliers

L’immobilier est souvent la part la plus importante du patrimoine. Une estimation trop approximative entraîne des droits de succession injustement élevés ou, à l’inverse, des conflits entre héritiers. De plus, lorsqu’un bien est détenu en indivision, la gestion devient rapidement complexe.

Les solutions pouvant être envisagées

La vente d’un bien avant la succession peut simplifier celle-ci et surtout, vous léguez de la liquidité qui est beaucoup plus simple. Une autre option consiste à intégrer les biens à une société civile immobilière (SCI). Vous n’avez alors plus qu’à gérer la transmission progressive des parts. Là encore, une évaluation réalisée par un expert immobilier ou un notaire est indispensable pour éviter les erreurs.

Erreur n°4 : Ne pas protéger son conjoint

Le conjoint survivant n’hérite pas toujours de la totalité du patrimoine. Son droit dépend du régime matrimonial et de la présence d’enfants. En communauté réduite aux acquêts, il conserve la moitié des biens communs, mais peut ne recevoir qu’une faible part des biens propres du défunt. Dans certains cas, il risque même d’être contraint de vendre un bien pour indemniser les autres héritiers.

Quelles options les professionnels peuvent-ils suggérer ?

Plusieurs dispositifs permettent de renforcer la protection du conjoint : changement de régime matrimonial, donation entre époux, clause de préciput, ou assurance-vie désignant le conjoint comme bénéficiaire. Ces dispositifs nécessitent une approche sur mesure qui tient compte des objectifs du couple et de la composition de la famille.

Erreur n°5 : Ne pas se faire accompagner

La préparation d’une succession sans accompagnement professionnel revient à faire de la randonnée dans une région inconnue sans carte. Il y a tellement de subtilités dans le droit que vous pouvez facilement accumuler les erreurs précédentes. Et c’est sans compter les conflits familiaux. Un conseiller en gestion de patrimoine évalue la situation globale, repère les points de vigilance et propose des stratégies basées sur la prise en considération de la transmission, la fiscalité et la protection des proches.

Comment choisir son conseiller en patrimoine ?

Vérifiez ses certifications. Peut-être possède-t-il le statut de conseiller en investissements financiers (CIF). Voyez également son expérience et sa connaissance du droit des successions. Un bon professionnel discute avec pédagogie et transparence. Il doit aussi travailler en coordination avec votre notaire. À Brest et à Morlaix, ces experts vous accompagnent à chaque étape de votre projet successoral pour que votre patrimoine familial soit en sécurité.

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